M.ramosissima ssp. Lebelii retour à la page précédente

Calice et corolle sur une cyme

Le long des côtes de la Manche et de l'Atlantique depuis le sud de l'Angleterre (M.collina Hoff. var. mittenii Bak.) jusqu'au Portugal (M.ramosissima Rochel ssp. globularis (Samp.) Grau) existe un petit Myosotis du groupe du M.it Myosotis du groupe du M.ramosissima (=M.collina Hoff., =M.hispida Schlecht) qui présente un port prostré en rapport avec son habitat de vieux murs exposés aux embruns ou de pelouses rases d'arrières dunes. Le port en adéquation avec l'écologie de cet écotype s'analyse aisément en termes d'architecture et permet une comparaison significative avec la sous-espèce ramosissima taxon le plus commun.

Sur les deux silhouettes ci-dessous (plantes d'herbier) on peut observer les caractéristiques suivantes. L'axe principal constitué de deux entre-noeuds trés peu étirés est trés court. La fleur terminale de l'axe principal (Flt) n'est pas remontée le long du rameau n qui garde (donc) la bractée celui de Flt: n ; celles des premières fleurs de la cyme subsistent également. le plus souvent. Le pédiédicelle de Flt est trés long comme dans l'attente d'une soudure avec le rameau n. Flt: n présente parfois la même particularité. Les fleurs d'un bleu plus pâle ) sont disposées très densément le long de la cyme et les calices matures restent trés ouverts libérant ainsi les nucules.

En culture d'après la descendance de quelques individus récoltés au cap de Carteret-Barneville dans le Cotentin ( var. lebelii (Grenier et Godron) Corb.), la plante peut devenir très importante en diamètre tout en gardant une forme basse, les rameaux terminés par des cymes scorpioïdes s'étalant à l'horizontal à la surface du pot. , plus bas, surtout chez les individus issus de culture, les autres rameaux se ramifient énormément donnant à la pl la plante son aspect buissonnant, les cymes ayant toutes à peu prés la même vigueur.

araignee

 

Ce type existe également sur les côtes occidentales de la Méditerranée et en particulier à Argelès où il pousse en mélange avec M.ruscinonensis lequel outre ses fleurs et calices souvent tératologiques doubles (10 pièces florales par cycle) présente la même aptitude à se ramifier énormément au détriment des cymes scorpioïdes transformées en cymes bipares de cymes bipares ce qui implique la pésistance des préfeuilles alpha et beta (réalpha et beta (régression ou surévolution?).

 

Il est d'ailleurs admis que M.ruscinonensis dérive par mutation, de l'écotype côtier méditerranéen avec lequel il pousse en mélange. Dans la population mixte d'Argelès, les deux taxons présentent, parmi des individus normaux, d'autres albinos à fleurs blanches. En conclusion l'écotype côtier du Cotentin comme celui de la plage d'Argelés sont à rapporter à M.ramosissima Rochel ssp.lebelii (Gren.) Blaise comb. nov. (et stat. nov en ce qui concerne la population de la plage d'Argelès). Le ssp. globularis, bien que très proche est un taxon distinct dans ce petit groupe à cymes feuillées.

Bibliographie: S.Blaise 1969.- Les m&eacise 1969.- Les méthodes de l'analyse factorielle des correspondances appliquées à la biosystématique de quelques espèces de Myosotis L. Cptes rendus Séances Soc.Biol., 163, n 1, p.83-85

Photos: J.M.Dreuillaux


Mise à jour le 18/06/98